La balnéothérapie, telle que nous la pratiquons de nos jours, est loin d’être une invention récente : elle est le fruit d’une tradition riche et ancienne qui est elle-même liée à l’histoire de l’hygiène, de la médecine et du bien-être. En effet, depuis plusieurs millénaires, les hommes ont souvent cherché à élaborer des techniques afin de soulager le stress et les tensions grâce aux bienfaits de l’eau, des huiles essentielles et du massage.
Mais connaissez-vous les grandes étapes de l’histoire de la balnéothérapie ? Savez-vous comment cet héritage de technicité et de créativité a progressivement évolué pour parvenir jusqu’à nous ?
Que vous soyez un fin connaisseur de la balnéothérapie, un amateur éclairé ou un novice, amusez-vous à tester vos connaissances avec ces sept questions et devenez incollable sur l’histoire de la balnéothérapie !
Question numéro 1 : De quelle époque datent les premières baignoires connues ?
Réponse : De l’antiquité gréco-romaine.
Comme l’ont montré plusieurs chantiers de fouilles archéologiques, le principe de la baignoire est déjà connu dans le bassin méditerranéen au début de l’antiquité gréco-romaine, c’est-à-dire aux alentours de 2700 à 1200 avant Jésus-Christ et jusqu’au 5ème siècle après Jésus-Christ. Il s’agit alors, le plus souvent, d’un objet en granit, mais quelques baignoires en argent et en marbre ont été retrouvées dans des habitations de notables et de riches marchands grecs ou romains.
Question numéro 2 : Quel médecin grec est le premier à décrire les vertus thérapeutiques du bain ?
Réponse : Hippocrate.
Les vertus relaxantes du bain chaud et ses effets positifs sur l’hydratation de la peau, la circulation sanguine et les douleurs musculaires sont connues depuis longtemps, comme en attestent les traités médicaux d’Hippocrate. Dès le 4ème siècle avant Jésus-Christ, ce célèbre scientifique s’intéresse à la pratique du bain. Pour lui, il ne s’agit pas d’une simple mesure d’hygiène mais d’un geste médical. Hippocrate prescrit donc à ses patients des bains, au même titre que de l’exercice physique ou la prise de certains aliments et boissons. À cet époque, il n’est pas encore question de massage ni de balnéothérapie à proprement dit. Malgré tout, le point commun entre les préconisations d’Hippocrate et notre conception moderne de la balnéothérapie est manifeste : dès l’antiquité, le bain est vu comme un rituel aux multiples effets bénéfiques sur le corps et sur l’esprit.
Question numéro 3 : La balnéothérapie est-elle pratiquée au Moyen-Âge ?
Réponse : Non !
Au Moyen-Âge, les baignoires sont fabriquées la plupart du temps en bois, ce qui les rend plus légères et facilement transportables. Toutefois, durant cette période, la pratique du bain connaît un recul quasi-total : même les nobles se méfient de l’eau qui est alors le vecteur de maladies graves et mal comprises par les médecins, comme le choléra, la fièvre typhoïde ou le saturnisme. Jusqu’au 19ème siècle, de nombreux problèmes de santé publique sont liés à l’absence d’une infrastructure performante pour récolter les eaux usées. À la campagne, les rivières servent d’égouts aux habitants des villages. En ville, il arrive souvent que l’eau d’un puits soit contaminée par le déversement de latrines dans les sols, les canaux et les caniveaux environnants. Enfin, partout en France, des matières toxiques sont rejetées dans les ruisseaux, les fleuves et les douves des châteaux par des artisans comme les tanneurs, les bouchers ou les poissonniers.
Question numéro 4 : Quand apparaît le mot balnéothérapie ?
Réponse : À la fin du 19ème siècle.
Jusqu’au 19ème siècle, la baignade dans une eau chaude et propre est un luxe, voire une utopie. Puis à partir des années 1850, les avancées scientifiques et technologiques en matière de désinfection, de potabilisation et de pompage des eaux de source permettent à un public grandissant de profiter des bienfaits du bain thérapeutique, d’abord collectif puis individuel. Le terme de balnéothérapie fait son entrée dans les dictionnaires à la fin du 19ème siècle, à l’époque de l’avènement de la salle de bains individuelle et du thermalisme en Europe. Dérivé du latin balneum (qui signifie bain), ce mot désigne alors l’ensemble des traitements médicaux caractérisés par l’utilisation du bain, qu’il s’agisse du bain d’eau chaude ou froide, du bain de lumière artificielle ou du bain de soleil.
Question numéro 5 : Quand la première baignoire balnéo est-elle créée ?
Réponse : En 1956.
La première baignoire balnéo voit le jour en 1956. Ensuite, 12 ans plus tard, la première baignoire équipée de plusieurs jets massants est fabriquée. À l’époque, les concepteurs de ces objets innovants ont été inspirés par un prototype de baignoire individuelle remplie d’une eau chauffée, que l’anatomiste Ambroise Paré avait imaginé au 16ème siècle ! Il aura donc fallu attendre quatre siècles pour que, grâce à l’électricité, à l’eau courante et à l’évacuation des eaux usées, le rêve d’Ambroise Paré devienne réalité.
Question numéro 6 : qui a inventé le massage relaxant Air ?
Réponse : Robert Dupont.
Ce n’est autre que Robert Dupont, le fondateur de la société française Grandform, qui a inventé le massage relaxant Air dans les années 1970. L’invention de ce système a fait entrer la balnéothérapie dans une nouvelle ère, celle de la modernité et de la technologie de pointe. Depuis sa création jusqu’à nos jours, Grandform a toujours fait de l’innovation sa marque de fabrique.
Question numéro 7 : Quel fabricant à été le premier à intégrer la chromothérapie à ses systèmes de massage ?
Réponse : Grandform.
Toujours à la pointe du progrès technologique en matière de bien-être et de balnéothérapie, Grandform a été la première société à intégrer la chromothérapie à ses systèmes de massage. Dès l’année 2002, elle a pu concevoir des baignoires dotées de spots lumineux, permettant ainsi à ses clients d’explorer un univers sensoriel inédit. Aujourd’hui, les innovations technologiques de Grandform ont rejoint le savoir-faire de Kinedo au profit d’une gamme unifiée.